Aides aux associations : ce qui change
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"La Ville va distribuer 127.000 € aux associations en 2018..."
Débat. Au nom
de l’opposition Loches : changer d’ère, Denis Maljean s’est félicité que
les subventions aux associations ne soient plus votées plusieurs mois
après le budget, laissant entendre que la municipalité avait tardé à se
décider en ce sens. Regrettant que « la participation de la Ville aux associations rapportée au nombre d’habitants » soit « nettement inférieure à celle des communes comparables » à Loches, il a annoncé que son groupe s’abstiendrait.
combien ?
> Secteur « tourisme, animation ». Actuel
(4.900 €), ArchéoLoches (500 €), Association des collectionneurs du
Lochois (800 €), Association environnementale du Sud Touraine (200 €),
Caméra Photo-Club (700 €), comité du personnel communal (3.400 €), école
de musique (27.500 €), Familles rurales de Beaulieu-lès-Loches (720 €),
Les Baladins (400 €), Les Amis de Saint-Laurent (1.000 €), l’Atelier
d’Agnès (1.300 €), la Sociétà savoir
> Principaux investissements prévus en 2018. Chantier de la maison des associations : 850.000 €. Voirie : 316.000 € (notamment fin du chantier de la rue Quintefol). Patrimoine : 187.000 € (notamment la restauration des remparts et les travaux des secteurs sous-cavés).
> Recours à l’emprunt. La commune a les moyens, selon le document de la municipalité présentant le budget, de « supporter un endettement un peu supérieur à la moyenne dans l’attente de cessions d’actifs dormants » (référence à la mise en vente de l’ancienne école Vigny et du Presbytère).é d’horticulture de Touraine (210 €), les Sonates d’automne (11.000 €), le Théâtre du Rossignolet (4.000 €), l’Union des commerçants Ucal (10.000 €) et Versus V Prod (2.000 €).
> Social. ADMR (500 €), APE Mariaude (100 €), APE Lamblardie (135 €), Apeas (100 €), Apel Saint-Martin - Saint-Denis (1.000 €), Association des amis du scoutisme européen de Loches (1.350 €), Association des paralysés de France (100 €), Association des veuves et veufs d’Indre-et-Loire (150 €), Association française des scléroses en plaque (100 €), Association sportive du collège Georges-Besse (1.200 €), Association sportive du lycée Thérèse-Planiol (1.000 €), coopérative Alban-Sarraute (650 €), coopérative scolaire Alfred-de-Vigny (1.500 €), coopérative scolaire Mariaude (700 €), Dire et Guérir (400 €), Éclaireuses et Éclaireurs de France (1.100 €), Fnath (70 €), Ogec Saint-Denis (1.500 €), Planning familial (200 €), Secours catholique (700 €), Société Saint-Vincent-de-Paul (700 €), Usep Les Colibris (1.700 €)
> Sport et autres. Archers lochois (2.000 €), Association culturelle des pratiquants d’aïkido (400 €), Association des coureurs du Lochois (3.400 €), Billard-Club (500 €), Club cœur et santé (100 €), comité de jumelage Loches-Wermelskirchen (2.500 €), Dynamik Loches (550 €), Gamelles 37 (400 €), Gym pour tous (600 €), Judo (850 €), La Gaule lochoise (100 €), Lac basket (1.800 €), Lac football (10.000 €), Lac handball (2.000 €), Lac natation (2.000 €), Loches 37 triathlon (1.000 €), Loches Rugby Olympique-Club (7.800 €), MJC (450 €) ; Nouvelle Alliance Loches-St Andrews (1.500 €), Société vélocipédique lochoise (1.900 €), Tennis-Club du Lochois (1.800 €), tennis de table (300 €), Trans raid ULM-Club (300 €).
> Fêtes patriotiques. Comité d’entente des anciens combattants (1.100 €).
> Principaux investissements prévus en 2018. Chantier de la maison des associations : 850.000 €. Voirie : 316.000 € (notamment fin du chantier de la rue Quintefol). Patrimoine : 187.000 € (notamment la restauration des remparts et les travaux des secteurs sous-cavés).
> Recours à l’emprunt. La commune a les moyens, selon le document de la municipalité présentant le budget, de « supporter un endettement un peu supérieur à la moyenne dans l’attente de cessions d’actifs dormants » (référence à la mise en vente de l’ancienne école Vigny et du Presbytère).é d’horticulture de Touraine (210 €), les Sonates d’automne (11.000 €), le Théâtre du Rossignolet (4.000 €), l’Union des commerçants Ucal (10.000 €) et Versus V Prod (2.000 €).
> Social. ADMR (500 €), APE Mariaude (100 €), APE Lamblardie (135 €), Apeas (100 €), Apel Saint-Martin - Saint-Denis (1.000 €), Association des amis du scoutisme européen de Loches (1.350 €), Association des paralysés de France (100 €), Association des veuves et veufs d’Indre-et-Loire (150 €), Association française des scléroses en plaque (100 €), Association sportive du collège Georges-Besse (1.200 €), Association sportive du lycée Thérèse-Planiol (1.000 €), coopérative Alban-Sarraute (650 €), coopérative scolaire Alfred-de-Vigny (1.500 €), coopérative scolaire Mariaude (700 €), Dire et Guérir (400 €), Éclaireuses et Éclaireurs de France (1.100 €), Fnath (70 €), Ogec Saint-Denis (1.500 €), Planning familial (200 €), Secours catholique (700 €), Société Saint-Vincent-de-Paul (700 €), Usep Les Colibris (1.700 €)
> Sport et autres. Archers lochois (2.000 €), Association culturelle des pratiquants d’aïkido (400 €), Association des coureurs du Lochois (3.400 €), Billard-Club (500 €), Club cœur et santé (100 €), comité de jumelage Loches-Wermelskirchen (2.500 €), Dynamik Loches (550 €), Gamelles 37 (400 €), Gym pour tous (600 €), Judo (850 €), La Gaule lochoise (100 €), Lac basket (1.800 €), Lac football (10.000 €), Lac handball (2.000 €), Lac natation (2.000 €), Loches 37 triathlon (1.000 €), Loches Rugby Olympique-Club (7.800 €), MJC (450 €) ; Nouvelle Alliance Loches-St Andrews (1.500 €), Société vélocipédique lochoise (1.900 €), Tennis-Club du Lochois (1.800 €), tennis de table (300 €), Trans raid ULM-Club (300 €).
> Fêtes patriotiques. Comité d’entente des anciens combattants (1.100 €).
Ancienne école Vigny : pas vendue mais en progrès
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"Le maire l’a annoncé vendredi : il a signé une promesse de vente pour cette friche urbaine en plein centre..."
Pas un mot jusqu’à la toute fin du conseil municipal. Ni pendant le vote
du budget 2018 sur lequel nous reviendrons dans notre édition de
demain. Ni même lorsque l’opposition a pointé « le retard de désendettement » de la Ville dû à « l’absence des ventes immobilières de l’ancienne école Vigny et de l’ancien Presbytère »…
Le maire Marc Angenault a soigneusement gardé l’information pour les
questions diverses qui referment les débats du conseil. Se ménageant un
certain effet, il a alors annoncé laconiquement, l’air de ne pas y
toucher : « J’ai signé une promesse de vente pour l’ancienne école
Vigny à hauteur de 750.000 €. Avec une vente qui se réalisera je
l’espère avant la fin de l’année. C’est un projet d’immeuble
d’habitation avec un ascenseur. » Fermez le ban.
Un lot de consolation pour le centre-ville ?
La Ville de Loches n’a pas été choisie pour bénéficier du dispositif
gouvernemental « Action cœur de ville » dont le but est de redonner
attractivité et dynamisme aux centres des villes petites et moyennes (NR
du 28 mars). Lors du conseil municipal de vendredi, Françoise
à savoir> Principaux investissements prévus en 2018. Chantier de la maison des associations : 850.000 €. Voirie : 316.000 € (notamment fin du chantier de la rue Quintefol). Patrimoine : 187.000 € (notamment la restauration des remparts et les travaux des secteurs sous-cavés).
> Recours à l’emprunt. La commune a les moyens, selon le document de la municipalité présentant le budget, de « supporter un endettement un peu supérieur à la moyenne dans l’attente de cessions d’actifs dormants » (référence à la mise en vente de l’ancienne école Vigny et du Presbytère).
Lesny-Vardelle (opposition « Loches : changer d’ère ») a indiqué que son
groupe « aurait aimé en tant qu’élus avoir connaissance du dossier de candidature [présenté par la municipalité]. Quelles sont les raisons qui expliquent que Loches n’a pas été retenue ? »
Des marges de manœuvre malgré la forte dette
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"Vendredi, lors du conseil municipal, la Ville a fait ses comptes (2017) et voté son budget (2018). Ce qu’il faut en retenir..."
Des « efforts importants » d’économie. Les dépenses de fonctionnement de la Ville sont en baisse. Le résultat, notamment, des « efforts d’économie importants qui ont été faits » et qui ont annulé « l’effet ciseau » consécutif
à la baisse des dotations de l’État, selon le maire. En 2018, les
dotations de l’État ne diminueront pas. Quant aux économies, elles se
poursuivront cette année si le budget 2018 voté vendredi est respecté.
Hausse de la fiscalité. Rompant avec ses promesses de campagne, Marc Angenault a décidé d’augmenter les impôts locaux en 2018 (le taux de la taxe foncière sur le bâti passe de 23,17 % à 24,17 % + fin d’un allégement sur la taxe d’habitation).
Comment aborder la dette ? Suite aux conséquences de l’emprunt toxique qui a dû être renégocié, elle est très élevée, flirtant avec les 18 millions d’euros. « Seulement » 12,6 millions d’euros si, comme le maire qui en a le droit, on retire du calcul la somme versée par l’État à la commune pour l’aider à sortir de l’emprunt toxique.
Hausse de la fiscalité. Rompant avec ses promesses de campagne, Marc Angenault a décidé d’augmenter les impôts locaux en 2018 (le taux de la taxe foncière sur le bâti passe de 23,17 % à 24,17 % + fin d’un allégement sur la taxe d’habitation).
Comment aborder la dette ? Suite aux conséquences de l’emprunt toxique qui a dû être renégocié, elle est très élevée, flirtant avec les 18 millions d’euros. « Seulement » 12,6 millions d’euros si, comme le maire qui en a le droit, on retire du calcul la somme versée par l’État à la commune pour l’aider à sortir de l’emprunt toxique.
à savoir
> Principaux investissements prévus en 2018. Chantier
de la maison des associations : 850.000 €. Voirie : 316.000 €
(notamment fin du chantier de la rue Quintefol). Patrimoine : 187.000 €
(notamment la restauration des remparts et les travaux des secteurs
sous-cavés).
> Recours à l’emprunt. La commune a les moyens, selon le document de la municipalité présentant le budget, de « supporter un endettement un peu supérieur à la moyenne dans l’attente de cessions d’actifs dormants » (référence à la mise en vente de l’ancienne école Vigny et du Presbytère).
> Recours à l’emprunt. La commune a les moyens, selon le document de la municipalité présentant le budget, de « supporter un endettement un peu supérieur à la moyenne dans l’attente de cessions d’actifs dormants » (référence à la mise en vente de l’ancienne école Vigny et du Presbytère).
“ Pistolet sur la tempe ” et hausse d’impôts
Un débat s’est logiquement engagé sur la gestion du maire et le budget
2018 qu’il a présenté. Denis Maljean, pour le groupe d’opposition
« Loches : changer d’ère », a pointé « le retard de désendettement »
dû à la non-vente de l’ancienne école Vigny (*) et du Presbytère. Il
n’a pas laissé passer l’augmentation de la fiscalité locale « contraire à vos promesses électorales »
et rappelé à ce propos que l’opposition avait demandé lors du précédent
conseil si cette hausse des impôts locaux en annonçait d’autres dans
les années à venir, sans obtenir de réponse. Elle n’en a pas eu
davantage vendredi.
S’adressant au maire, le porte-parole de l’opposition a en outre fait part de son incompréhension concernant cet accroissement de la fiscalité alors même que les dotations de l’État ne baissent pas et que l’exonération de la taxe d’habitation sera compensée pour la commune : « Nous sommes donc loin du fameux “ effet ciseau ” que vous redoutiez et qui justifiait, selon vous, d’augmenter les impôts. Pourquoi activer le levier fiscal ? » Enfin, Denis Maljean a qualifié de « mitigé » le bilan que pourra afficher Marc Angenault à la fin de son mandat et qui se limiterait selon lui à « une école engagée par votre prédécesseur, une très chère maison des associations et l’usure de notre cœur de ville ».
[...]
S’adressant au maire, le porte-parole de l’opposition a en outre fait part de son incompréhension concernant cet accroissement de la fiscalité alors même que les dotations de l’État ne baissent pas et que l’exonération de la taxe d’habitation sera compensée pour la commune : « Nous sommes donc loin du fameux “ effet ciseau ” que vous redoutiez et qui justifiait, selon vous, d’augmenter les impôts. Pourquoi activer le levier fiscal ? » Enfin, Denis Maljean a qualifié de « mitigé » le bilan que pourra afficher Marc Angenault à la fin de son mandat et qui se limiterait selon lui à « une école engagée par votre prédécesseur, une très chère maison des associations et l’usure de notre cœur de ville ».
[...]
Pas convaincu, Denis Maljean a répliqué qu’en 2014 « l’emprunt
toxique était connu et la baisse des dotations déjà annoncée. Personne
ne vous a mis de pistolet sur la tempe pour vous obliger à inscrire dans
vos promesses de campagne que la fiscalité n’augmenterait pas. »
[...]
(*) A ce moment-là du débat, la promesse de vente
signée par le maire concernant l’ancienne école (lire NR d’hier) n’avait
pas encore été abordée. Si la vente se concrétise, elle baisserait
l’endettement de 750.000 €. L’opposition « Loches :
changer d’ère » et Anne Paquereau ont voté contre la gestion 2017 du
maire et le budget 2018 qu’il a présenté.
Auto… matismes
Échange rythmé entre le porte-parole de l’opposition et Marc Angenault, vendredi soir.
- Denis Maljean : « Le débat sur votre gestion de notre ville tourne souvent à l’autosatisfaction. »
- « Non, à l’autofinancement », a répondu le maire du tac au tac. Remportant à la fois le prix de la répartie… et de l’autosatisfaction.
- Denis Maljean : « Le débat sur votre gestion de notre ville tourne souvent à l’autosatisfaction. »
- « Non, à l’autofinancement », a répondu le maire du tac au tac. Remportant à la fois le prix de la répartie… et de l’autosatisfaction.
Passe d’armes sur la saison culturelle
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Cette année, la plaquette présentant les spectacles programmés à Loches
est sortie tardivement : ces jours-ci. Pourquoi si tard ?, a demandé
l’opposition « Loches : changer d’ère » par la voix de Marc Vincent lors
du conseil municipal de vendredi.
Marc Vincent a ensuite jugé que la saison culturelle était « un peu
un copier-coller d’une année sur l’autre. Est-ce une volonté de votre
part ? Le risque c’est que, si l’on a chaque fois l’impression de voir
la même chose, on n’ait pas envie d’y retourner… ».
Pour Marc Vincent, « les thématiques restent les mêmes. Il est quelquefois bien d’avoir des ruptures. »
Toujours le train touristique et toujours Kéolis.
Malgré le vote contre de « Loches : changer d’ère » [...]
la commune a une nouvelle fois confié jusqu’en 2021 l’exploitation du
petit train touristique à la société Kéolis, déjà titulaire du marché et
seule à avoir candidaté. « Les années se suivent et se ressemblent », a regretté Philippe Adam, pour l’opposition « Loches : changer d’ère » : « Il y a un manque d’audace manifeste sur ce dossier. Pour trois ans, c’est le statu quo. Un statu quo à 21.000 €. »
Une allusion au montant maximum de 7.000 € par an que la Ville s’engage
à régler à Kéolis en cas de déficit. Soit à peu près le montant
(6.447,54 €) du déficit que la commune a dû éponger au titre de 2017. Ce
qui a fait dire à Philippe Adam : « Ce n’est plus une délégation de service public, c’est un partenariat. »
[...]
(2) La fréquentation du petit train n’a pas dépassé les 4.000 passagers depuis 2011.
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