mardi 10 avril 2018

"“ Pistolet sur la tempe ” et hausse d’impôts" - La NR au sujet du conseil municipal de Loches dédié au compte admnistratif 2017 et au budget 2018

Aides aux associations : ce qui change

©La Nouvelle République

"La Ville va distribuer 127.000 € aux associations en 2018..."

Débat. Au nom de l’opposition Loches : changer d’ère, Denis Maljean s’est félicité que les subventions aux associations ne soient plus votées plusieurs mois après le budget, laissant entendre que la municipalité avait tardé à se décider en ce sens. Regrettant que « la participation de la Ville aux associations rapportée au nombre d’habitants » soit « nettement inférieure à celle des communes comparables » à Loches, il a annoncé que son groupe s’abstiendrait.

combien ?
> Secteur « tourisme, animation ». Actuel (4.900 €), ArchéoLoches (500 €), Association des collectionneurs du Lochois (800 €), Association environnementale du Sud Touraine (200 €), Caméra Photo-Club (700 €), comité du personnel communal (3.400 €), école de musique (27.500 €), Familles rurales de Beaulieu-lès-Loches (720 €), Les Baladins (400 €), Les Amis de Saint-Laurent (1.000 €), l’Atelier d’Agnès (1.300 €), la Sociétà savoir
> Principaux investissements prévus en 2018. Chantier de la maison des associations : 850.000 €. Voirie : 316.000 € (notamment fin du chantier de la rue Quintefol). Patrimoine : 187.000 € (notamment la restauration des remparts et les travaux des secteurs sous-cavés).
> Recours à l’emprunt. La commune a les moyens, selon le document de la municipalité présentant le budget, de « supporter un endettement un peu supérieur à la moyenne dans l’attente de cessions d’actifs dormants » (référence à la mise en vente de l’ancienne école Vigny et du Presbytère).é d’horticulture de Touraine (210 €), les Sonates d’automne (11.000 €), le Théâtre du Rossignolet (4.000 €), l’Union des commerçants Ucal (10.000 €) et Versus V Prod (2.000 €).
> Social. ADMR (500 €), APE Mariaude (100 €), APE Lamblardie (135 €), Apeas (100 €), Apel Saint-Martin - Saint-Denis (1.000 €), Association des amis du scoutisme européen de Loches (1.350 €), Association des paralysés de France (100 €), Association des veuves et veufs d’Indre-et-Loire (150 €), Association française des scléroses en plaque (100 €), Association sportive du collège Georges-Besse (1.200 €), Association sportive du lycée Thérèse-Planiol (1.000 €), coopérative Alban-Sarraute (650 €), coopérative scolaire Alfred-de-Vigny (1.500 €), coopérative scolaire Mariaude (700 €), Dire et Guérir (400 €), Éclaireuses et Éclaireurs de France (1.100 €), Fnath (70 €), Ogec Saint-Denis (1.500 €), Planning familial (200 €), Secours catholique (700 €), Société Saint-Vincent-de-Paul (700 €), Usep Les Colibris (1.700 €)
> Sport et autres. Archers lochois (2.000 €), Association culturelle des pratiquants d’aïkido (400 €), Association des coureurs du Lochois (3.400 €), Billard-Club (500 €), Club cœur et santé (100 €), comité de jumelage Loches-Wermelskirchen (2.500 €), Dynamik Loches (550 €), Gamelles 37 (400 €), Gym pour tous (600 €), Judo (850 €), La Gaule lochoise (100 €), Lac basket (1.800 €), Lac football (10.000 €), Lac handball (2.000 €), Lac natation (2.000 €), Loches 37 triathlon (1.000 €), Loches Rugby Olympique-Club (7.800 €), MJC (450 €) ; Nouvelle Alliance Loches-St Andrews (1.500 €), Société vélocipédique lochoise (1.900 €), Tennis-Club du Lochois (1.800 €), tennis de table (300 €), Trans raid ULM-Club (300 €).
> Fêtes patriotiques. Comité d’entente des anciens combattants (1.100 €).

Ancienne école Vigny : pas vendue mais en progrès

© La Nouvelle République

"Le maire l’a annoncé vendredi : il a signé une promesse de vente pour cette friche urbaine en plein centre..."

Pas un mot jusqu’à la toute fin du conseil municipal. Ni pendant le vote du budget 2018 sur lequel nous reviendrons dans notre édition de demain. Ni même lorsque l’opposition a pointé « le retard de désendettement » de la Ville dû à « l’absence des ventes immobilières de l’ancienne école Vigny et de l’ancien Presbytère »… Le maire Marc Angenault a soigneusement gardé l’information pour les questions diverses qui referment les débats du conseil. Se ménageant un certain effet, il a alors annoncé laconiquement, l’air de ne pas y toucher : « J’ai signé une promesse de vente pour l’ancienne école Vigny à hauteur de 750.000 €. Avec une vente qui se réalisera je l’espère avant la fin de l’année. C’est un projet d’immeuble d’habitation avec un ascenseur. » Fermez le ban.

Un lot de consolation pour le centre-ville ?

La Ville de Loches n’a pas été choisie pour bénéficier du dispositif gouvernemental « Action cœur de ville » dont le but est de redonner attractivité et dynamisme aux centres des villes petites et moyennes (NR du 28 mars). Lors du conseil municipal de vendredi, Françoise
à savoir
> Principaux investissements prévus en 2018. Chantier de la maison des associations : 850.000 €. Voirie : 316.000 € (notamment fin du chantier de la rue Quintefol). Patrimoine : 187.000 € (notamment la restauration des remparts et les travaux des secteurs sous-cavés).
> Recours à l’emprunt. La commune a les moyens, selon le document de la municipalité présentant le budget, de « supporter un endettement un peu supérieur à la moyenne dans l’attente de cessions d’actifs dormants » (référence à la mise en vente de l’ancienne école Vigny et du Presbytère).
Lesny-Vardelle (opposition « Loches : changer d’ère ») a indiqué que son groupe « aurait aimé en tant qu’élus avoir connaissance du dossier de candidature [présenté par la municipalité]. Quelles sont les raisons qui expliquent que Loches n’a pas été retenue ? »

Des marges de manœuvre malgré la forte dette

© La Nouvelle République

"Vendredi, lors du conseil municipal, la Ville a fait ses comptes (2017) et voté son budget (2018). Ce qu’il faut en retenir..."

Des « efforts importants » d’économie. Les dépenses de fonctionnement de la Ville sont en baisse. Le résultat, notamment, des « efforts d’économie importants qui ont été faits » et qui ont annulé « l’effet ciseau » consécutif à la baisse des dotations de l’État, selon le maire. En 2018, les dotations de l’État ne diminueront pas. Quant aux économies, elles se poursuivront cette année si le budget 2018 voté vendredi est respecté.
Hausse de la fiscalité. Rompant avec ses promesses de campagne, Marc Angenault a décidé d’augmenter les impôts locaux en 2018 (le taux de la taxe foncière sur le bâti passe de 23,17 % à 24,17 % + fin d’un allégement sur la taxe d’habitation).
Comment aborder la dette ? Suite aux conséquences de l’emprunt toxique qui a dû être renégocié, elle est très élevée, flirtant avec les 18 millions d’euros. « Seulement » 12,6 millions d’euros si, comme le maire qui en a le droit, on retire du calcul la somme versée par l’État à la commune pour l’aider à sortir de l’emprunt toxique. 

à savoir
> Principaux investissements prévus en 2018. Chantier de la maison des associations : 850.000 €. Voirie : 316.000 € (notamment fin du chantier de la rue Quintefol). Patrimoine : 187.000 € (notamment la restauration des remparts et les travaux des secteurs sous-cavés).
> Recours à l’emprunt. La commune a les moyens, selon le document de la municipalité présentant le budget, de « supporter un endettement un peu supérieur à la moyenne dans l’attente de cessions d’actifs dormants » (référence à la mise en vente de l’ancienne école Vigny et du Presbytère).

“ Pistolet sur la tempe ” et hausse d’impôts

Un débat s’est logiquement engagé sur la gestion du maire et le budget 2018 qu’il a présenté. Denis Maljean, pour le groupe d’opposition « Loches : changer d’ère », a pointé « le retard de désendettement » dû à la non-vente de l’ancienne école Vigny (*) et du Presbytère. Il n’a pas laissé passer l’augmentation de la fiscalité locale « contraire à vos promesses électorales » et rappelé à ce propos que l’opposition avait demandé lors du précédent conseil si cette hausse des impôts locaux en annonçait d’autres dans les années à venir, sans obtenir de réponse. Elle n’en a pas eu davantage vendredi.
S’adressant au maire, le porte-parole de l’opposition a en outre fait part de son incompréhension concernant cet accroissement de la fiscalité alors même que les dotations de l’État ne baissent pas et que l’exonération de la taxe d’habitation sera compensée pour la commune : « Nous sommes donc loin du fameux “ effet ciseau ” que vous redoutiez et qui justifiait, selon vous, d’augmenter les impôts. Pourquoi activer le levier fiscal ? » Enfin, Denis Maljean a qualifié de « mitigé » le bilan que pourra afficher Marc Angenault à la fin de son mandat et qui se limiterait selon lui à « une école engagée par votre prédécesseur, une très chère maison des associations et l’usure de notre cœur de ville ».
[...]
Pas convaincu, Denis Maljean a répliqué qu’en 2014 « l’emprunt toxique était connu et la baisse des dotations déjà annoncée. Personne ne vous a mis de pistolet sur la tempe pour vous obliger à inscrire dans vos promesses de campagne que la fiscalité n’augmenterait pas. » 
[...] 
(*) A ce moment-là du débat, la promesse de vente signée par le maire concernant l’ancienne école (lire NR d’hier) n’avait pas encore été abordée. Si la vente se concrétise, elle baisserait l’endettement de 750.000 €. L’opposition « Loches : changer d’ère » et Anne Paquereau ont voté contre la gestion 2017 du maire et le budget 2018 qu’il a présenté

Auto… matismes

 Échange rythmé entre le porte-parole de l’opposition et Marc Angenault, vendredi soir.
- Denis Maljean : « Le débat sur votre gestion de notre ville tourne souvent à l’autosatisfaction. »
- « Non, à l’autofinancement », a répondu le maire du tac au tac. Remportant à la fois le prix de la répartie… et de l’autosatisfaction.

Passe d’armes sur la saison culturelle


© La Nouvelle République
 Cette année, la plaquette présentant les spectacles programmés à Loches est sortie tardivement : ces jours-ci. Pourquoi si tard ?, a demandé l’opposition « Loches : changer d’ère » par la voix de Marc Vincent lors du conseil municipal de vendredi.
Marc Vincent a ensuite jugé que la saison culturelle était « un peu un copier-coller d’une année sur l’autre. Est-ce une volonté de votre part ? Le risque c’est que, si l’on a chaque fois l’impression de voir la même chose, on n’ait pas envie d’y retourner… »
Pour Marc Vincent, « les thématiques restent les mêmes. Il est quelquefois bien d’avoir des ruptures. »
Toujours le train touristique et toujours Kéolis. Malgré le vote contre de « Loches : changer d’ère » [...] la commune a une nouvelle fois confié jusqu’en 2021 l’exploitation du petit train touristique à la société Kéolis, déjà titulaire du marché et seule à avoir candidaté. « Les années se suivent et se ressemblent », a regretté Philippe Adam, pour l’opposition « Loches : changer d’ère » : « Il y a un manque d’audace manifeste sur ce dossier. Pour trois ans, c’est le statu quo. Un statu quo à 21.000 €. » Une allusion au montant maximum de 7.000 € par an que la Ville s’engage à régler à Kéolis en cas de déficit. Soit à peu près le montant (6.447,54 €) du déficit que la commune a dû éponger au titre de 2017. Ce qui a fait dire à Philippe Adam : « Ce n’est plus une délégation de service public, c’est un partenariat. »
[...]
(2) La fréquentation du petit train n’a pas dépassé les 4.000 passagers depuis 2011. 

 

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