lundi 18 juin 2018

A propos de la ligne TER Loches-Tours

"Nous agissons pour aller au-delà du maintien des lignes de proximité, pour qu’elles se conjuguent au futur et non au passé. Ces lignes, notamment Tours-Loches, sont des promesses d’avenir pour ses habitants, ses entreprises et son territoire.” - Cathy MÜNSCH-MASSET, Vice-présidente de la Région Centre-Val de Loire, en séance du mercredi 16 mai 2018. 

En avril dernier, quelques semaines après la remise du “rapport Spinetta” sur la SNCF et les “petites lignes”, nous rappelions les difficultés de l’éloignement de nos territoires ruraux, la nécessité de mobilité pour ses habitants et donc l’utilité de notre ligne ferroviaire Loches-Tours... Qui transporte plus de 205 000 voyageurs par an ; est l’axe ferroviaire le plus peuplé du département ; et dont le fret évite le transit de 300 000 tonnes de céréales entre Châteauroux et Tours sur la route départementale 943 ! 
Nous précisions également que le Premier ministre avait écarté des débats du moment les fermetures de ces “petites lignes”. Des questions demeurent quant à leurs financements. 

L’entretien du réseau ferré est une compétence directe de l’Etat et de SNCF Réseau. Des décennies de financements très insuffisants ont conduit à l’état très critique de la ligne Loches-Tours. De premiers travaux ont débuté par le remplacement d’un pont ferroviaire centenaire en sortie de gare de Loches (600 000 € en 2016)... 

Ainsi le 16 mai dernier, la Région Centre-Val de Loire a voté un “Plan de sauvegarde du réseau ferroviaire du quotidien” : près de 250 millions d'euros à mobiliser d'ici à 2025 pour sauvegarder la circulation, la vitesse et la sécurité. La Région propose un financement de 50% du reste à charge, à parité avec l'Etat : un engagement en faveur du service public des transports et de l’égalité entre les territoires, dont le Lochois. 


Pour les élu-e-s du groupe “Loches : changer d’ère !”,
Denis Maljean, Conseiller municipal.
 

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