"Futur visage de la ville : ce qui sera possible ou pas" - La Nouvelle République, 11/03/2019
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Constructible ? Non constructible ? Loches est en train de se doter de nouvelles règles d’urbanisme. Premiers éléments.
Fin de la concertation. Vendredi soir, le conseil municipal a tourné la
page d’une étape majeure dans la révision en cours du plan local
d’urbanisme (PLU). La concertation avait débuté fin 2017 et pris la
forme de réunions publiques, d’ateliers ou encore de documents à
consulter via internet. Le PLU sera entériné définitivement par les élus
le 19 avril, mais on connaît certaines grandes lignes de ce qui a été
accepté ou refusé.
C’est oui. Les amoureux du vélo ont obtenu la « prise en compte des circulations douces » et « de la réglementation en matière de stationnement des vélos au sein des documents d’urbanisme ».
Seront envisageables des « demandes ponctuelles de constructibilité de parcelles déjà ou facilement desservies par les réseaux et en continuité immédiate de la zone urbaine » à condition qu’elles soient « sans impact sur l’activité agricole ni la qualité paysagère des sites ». Cela concerne les hameaux de La Fontaine-charbonnelle, Le Vigneau-Blanc, Les Petites-Maisons, Petit-Bardine et Le Bas-Village. Au sujet de ce dernier lieu-dit, il ne sera néanmoins pas possible de « descendre trop loin », les possibilités de construction se cantonnant aux zones déjà construites, a précisé l’adjointe à l’urbanisme, Chantal Jamin, interrogée par l’opposant Denis Maljean.
Seront envisageables des « demandes ponctuelles de constructibilité de parcelles déjà ou facilement desservies par les réseaux et en continuité immédiate de la zone urbaine » à condition qu’elles soient « sans impact sur l’activité agricole ni la qualité paysagère des sites ». Cela concerne les hameaux de La Fontaine-charbonnelle, Le Vigneau-Blanc, Les Petites-Maisons, Petit-Bardine et Le Bas-Village. Au sujet de ce dernier lieu-dit, il ne sera néanmoins pas possible de « descendre trop loin », les possibilités de construction se cantonnant aux zones déjà construites, a précisé l’adjointe à l’urbanisme, Chantal Jamin, interrogée par l’opposant Denis Maljean.
[...]
à savoir
> Gens du voyage. Concernant le
déménagement en suspens de l’aire d’accueil des gens du voyage (lire
ci-contre), le maire, Marc Angenault, a admis que, pour le projet
désormais abandonné, « on n’a pas assez mis en cohérence l’aire
envisagée et l’aménagement actuel du terrain de sédentarisation » situé à
proximité. Denis Maljean (opposition « Loches : changer d’ère ») a
suggéré que « conseiller la Ville sur des terrains plus adaptés »
relevait de « la mission du cabinet-conseil » qui épaule la municipalité
dans la révision du plan local d’urbanisme (PLU). Pour Marc Angenault,
ce « travail d’identification et de prospective pour évaluer les
besoins » revient à la communauté de communes.
[...]
> Cavités. Interrogée sur ce point par Denis
Maljean, l’adjointe à l’urbanisme Chantal Jamin a indiqué que le
syndicat Cavités 37, spécialisé dans l’aide aux communes disposant d’un
réseau de galeries souterraines, a bien travaillé avec la Ville.
L’aspect archéologique, soulevé également par Denis Maljean, sera
également pris en compte, a assuré l’adjointe.
> Assainissement. Des hameaux d’une taille certaine, comme Neuville, et ne disposant pas, au moins en partie, d’assainissement collectif, seront-ils un jour relié à ce réseau ? A cette question posée par Denis Maljean, Chantal Jamin a répondu plutôt par la négative, expliquant que la station d’épuration a « ses limites. Et cela demanderait des travaux conséquents pour les relier à l’assainissement collectif ».
> Agriculture. Denis Maljean a mis en garde sur le risque de bloquer la « reprise d’activité agricole si on change la destination agricole des bâtiments » ayant aujourd’hui officiellement cette fonction, comme c’est envisagé ponctuellement. « On ne peut pas non plus bloquer les gens qui ont des projets de rénovation, a commenté l’adjointe Chantal Jamin. Il vaut mieux rénover les bâtiments agricoles [quitte à les changer de destination, NDLR] plutôt que de les voir tomber en ruine ».
> Assainissement. Des hameaux d’une taille certaine, comme Neuville, et ne disposant pas, au moins en partie, d’assainissement collectif, seront-ils un jour relié à ce réseau ? A cette question posée par Denis Maljean, Chantal Jamin a répondu plutôt par la négative, expliquant que la station d’épuration a « ses limites. Et cela demanderait des travaux conséquents pour les relier à l’assainissement collectif ».
> Agriculture. Denis Maljean a mis en garde sur le risque de bloquer la « reprise d’activité agricole si on change la destination agricole des bâtiments » ayant aujourd’hui officiellement cette fonction, comme c’est envisagé ponctuellement. « On ne peut pas non plus bloquer les gens qui ont des projets de rénovation, a commenté l’adjointe Chantal Jamin. Il vaut mieux rénover les bâtiments agricoles [quitte à les changer de destination, NDLR] plutôt que de les voir tomber en ruine ».
"L’expo “ Renaissance ” et la saison culturelle se dessinent" - La Nouvelle République, 10/03/2019
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Vendredi, une partie du conseil municipal a été consacrée à la culture.
En particulier avec l’expo autour de Canaletto et Piranèse prévue au
musée Lansyer, dans le cadre des 500 ans de la Renaissance.
[...]
Autre partenariat (2), celui avec les éditions
Faton. Leur revue mensuelle de référence d’initiation à l’art (dès
8 ans) « Le Petit Léonard » parlera régulièrement de l’exposition
lochoise. En échange, un tarif réduit d’entrée à l’expo sera proposé aux
abonnés du magazine et un bulletin d’abonnement au « Petit Léonard »
sera déposé au milieu des autres plaquettes disponibles au musée.
Enfin, comme lors des précédentes expositions de ce
type, le Département et la Ville de Loches s’associeront pour proposer
un billet jumelant la visite de la cité royale et du musée Lansyer. Une
initiative qui avait bien fonctionné.
[...]
(2) Ce partenariat avec les éditions Faton a été
critiqué uniquement par la conseillère municipale indépendante Anne
Paquereau, qui y voit « un mélange des genres ». La majorité et
l’opposition « Loches : changer d’ère » y voyant toutes les deux un
échange de bons procédés avec une maison d’édition de référence dans les
domaines de l’art et de l’histoire.
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