"Nouveaux rabais sur les propriétés de la Ville" - La NR à propos du dernier conseil municipal de Loches

Nouveaux rabais sur les propriétés de la Ville - La Nouvelle République, lundi 28 mai 2018

 

L’ancien presbytère. © Photo NR

Faute d’acquéreurs, la municipalité a décidé de baisser le prix de vente de deux de ses propriétés. En particulier pour les murs de l’ancien presbytère. 

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Lors du conseil municipal – expéditif – de vendredi, la municipalité a, une nouvelle fois, fortement rabattu ses prétentions financières : 170.000 € de moins en un an.
Petit retour en arrière. En avril 2017, la Ville a d’abord mis le presbytère sur le marché pour 470.000 €, avec un prix plancher de 420.000 €. Puis, faute d’acquéreur, Marc Angenault a décidé, en novembre dernier, de vendre le presbytère aux enchères selon un prix de départ de 350.000 €, soit 70.000 € de moins.
Un seul acheteur, anonyme, s’est alors manifesté, en proposant la somme minimale : 350.000 €. C’était alors insuffisant aux yeux de la municipalité qui a refusé de vendre.
Mais, depuis le conseil de vendredi, ce sera finalement 300.000 € net vendeur. [...] 

“ 25 % de moins ” 

Denis Maljean, porte-parole de l’opposition « Loches : changer d’ère » a pointé la différence entre le nouveau prix de vente proposé par la Ville et l’estimation de la valeur du presbytère par les Domaines : « 25 % de moins ».

(*) Le bâtiment, situé 1, rue Thomas-Pactius, à côté de la collégiale, fait 269 m2. L’opposition « Loches : changer d’ère » s’est abstenue.

  

à savoir
Autre bien, autre baisse 

> Le débat a été à peu près le même à propos de l’immeuble situé 13, rue des Moulins. Là encore, la municipalité a revu le prix de vente à la baisse (30.000 € net vendeur).
Là encore, Chantal Jamin s’est appuyée sur la nécessité d’engager d’importants travaux. Là encore, Denis Maljean a, une deuxième fois, signalé la forte différence avec l’estimation des Domaines (30 % de moins).
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L’opposition « Loches : changer d’ère » et la conseillère municipale indépendante Anne Paquereau se sont abstenues.

 

Rue Quintefol : retour sur un raté - La Nouvelle République, lundi 28 mai 2018

« Quelles leçons tire-t-on des erreurs du passé ? » La question a été posée à la fin du conseil par Denis Maljean à propos du récent aménagement de la rue Quintefol que tout le monde s’accorde à trouver raté (voir NR du 5 mai).
Le porte-parole de l’opposition a notamment pointé le choix, incompris par les automobilistes selon lui, des zones de rencontre, la petite taille des panneaux les signalant, les pavés différents de ceux posés dans le reste de la ville…
Il a enfin émis des doutes sur « la compétence » de l’entreprise sélectionnée pour faire les travaux (Vernat), rappelant un précédent ratage de sa part : celui de la gestion hasardeuse des eaux pluviales lors de la réfection de la rue Porte-Poitevine en 2013.
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Chères allergies (suite) - La Nouvelle République, lundi 28 mai 2018

 

Au centre Aquilon, un repas sans allergène coûte 14 €, contre 8,20 € pour un repas classique. Cette différence de prix avait fait réagir l’opposition lors du précédent conseil municipal (voir NR du 10 avril).
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Pour l’opposant Denis Maljean, qui parle de « double peine » et propose de « lisser les tarifs », on touche là « aux limites de la délégation de service public » à une entreprise privée.