Une des mesures importantes du dernier quinquennat fut la réforme des rythmes scolaires.
Résultat d'un long processus basé sur des études, comme par exemple, « en 2010, l’Académie de Médecine recommandait d’éviter la semaine de quatre jours, insistant sur son rôle néfaste "sur la vigilance et les performances des enfants"1 ; ou encore "en janvier 2011, le rapport de synthèse de la conférence nationale sur les rythmes scolaires [...] : "la semaine de quatre jours à l’école primaire est inadaptée" et génère "fatigue des élèves et resserrement des enseignements" »2 ; suivies de longs débats de spécialistes, de l'ensemble de communauté éducative – parents compris – puis des élu-e-s avant sa mise en application… Ouvrant par là-même, la possibilité d'offrir à tous les enfants un accès aux pratiques culturelles, artistiques, sportives ou de loisirs dans l'école, après les temps d'apprentissage.
Un véritable projet d’éducation populaire, porté par l’Éducation nationale, dont le seul véritable écueil fut sa mise en application par les communes, au risque d'une accentuation des inégalités territoriales.
La ville de Loches – il faut le reconnaître – a plutôt joué le jeu : des temps périscolaires gratuits, encadrés, en maternelle, principalement par les ATSEM, dont dont les compétences reconnues ont été mobilisées ; en élémentaire, par des animatrices du centre de loisirs ou éducateurs sportifs ; sans oublier la construction de la « salle commune d'activités périscolaires ».
Le Président de la République souhaite maintenant laisser aux maires « la possibilité de revenir à la semaine de quatre jours »3… Alors qu'aucune évaluation de ces "nouveaux" rythmes n'a été conduite. Dans un contexte budgétaire incertain pour nos communes, on imagine bien qu'elle pourrait être la décision du maire de Loches.
Seules certitudes : « le projet de décret du ministre de l’Éducation nationale […] a été rejeté le 8 juin par le Conseil supérieur de l’Éducation »4 ; une réunion de la communauté éducative lochoise est convoquée le 26 juin ; il sera impossible aux parents d'aménager leur temps de travail et le[s] mode[s] de garde de leurs enfants en moins de deux mois.
Il y a donc urgence à attendre.
Pour les élu-e-s du groupe « Loches : changer d'ère ! »,
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